La maladie de Kienbock est une affection qui peut provoquer des douleurs et des raideurs au niveau du poignet. Elle est causée par un manque de circulation sanguine dans l’os lunaire, ce qui peut entraîner des dommages et la mort du tissu osseux.
Dans cet article, nous discuterons de l’utilisation de l’IRM dans le diagnostic de la maladie de Kienbock, ainsi que des autres outils de diagnostic qui peuvent être utilisés.
Maladie de Kienbock : Diagnostic
La maladie de Kienböck progresse lentement et de nombreuses personnes consultent un spécialiste, souvent dans des conditions où l’ostéonécrose de l’os a déjà commencé.

Le diagnostic de la maladie de Kienböck repose sur l’évaluation des antécédents du patient, l’examen médical et des tests tels que :
Radiographie
La radiographie est un test qui permet d’évaluer le flux sanguin dans la maladie de Kienbock lunaire à l’aide de rayons X. Ce test est généralement effectué pour exclure d’autres causes de douleur au poignet et pour vérifier tout changement dans la forme ou la taille de l’os lunaire. L’examen est généralement bien toléré et ne nécessite aucune préparation particulière.

Cependant, il peut vous être demandé d’enlever tout bijou ou objet métallique qui pourrait interférer avec l’image radiographique. L’examen lui-même est rapide et facile, et vous devriez pouvoir reprendre vos activités normales après l’examen.
Imagerie par résonance magnétique (IRM)
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un examen qui utilise de puissants aimants et des ondes radio pour créer des images détaillées de l’intérieur de votre corps. Elle est utilisée pour évaluer le flux sanguin lunaire chez les patients atteints de la maladie de Kienbock, une affection qui affecte l’apport sanguin à l’os lunaire du poignet.

L’IRM peut également être utilisée pour rechercher d’autres affections susceptibles de provoquer la mort de l’os lunaire, comme la gangrène ou l’ostéomyélite. L’IRM est généralement sûre et n’utilise pas de rayonnements ionisants (comme les rayons X). Cependant, elle comporte certains risques.
Ces risques comprennent : la claustrophobie (peur des espaces clos), l’anxiété et l’inconfort lié au fait de rester allongé pendant de longues périodes.
Pour certaines personnes ayant des dispositifs implantés, tels que des stimulateurs cardiaques ou des défibrillateurs cardioverteurs implantables (DCI), il existe un faible risque que le champ magnétique interfère avec ces dispositifs. Chez les femmes enceintes, l’IRM est généralement considérée comme sûre, mais elle ne doit être utilisée que si les avantages l’emportent sur les risques.
Tomodensitométrie (TDM)
La tomographie assistée par ordinateur, également connue sous le nom de CT, est un test qui peut être utilisé pour évaluer le flux sanguin dans la région lunaire. Elle est souvent utilisée pour diagnostiquer la maladie de Kienbock, une affection qui peut provoquer des douleurs et une perte de fonction dans la main.
Dans ce cas, l’examen consiste à injecter un colorant de contraste dans la région du poignet, puis à prendre des radiographies. Le colorant aide à augmenter la visibilité des vaisseaux sanguins et permet une évaluation plus précise du flux sanguin.
Le scanner est un moyen sûr et efficace d’évaluer le flux sanguin dans la main et peut contribuer à fournir des informations essentielles pour le diagnostic et le traitement de la maladie de Kienbock.
Scintigraphie osseuse
La scintigraphie osseuse est un examen qui utilise une très petite quantité de matériau radioactif pour prendre des photos, ou images, des os. Cet examen peut être utilisé pour détecter des problèmes osseux, comme un cancer, une infection ou une fracture de stress.
La scintigraphie osseuse peut également être utilisée pour évaluer le flux sanguin lunaire chez les patients atteints de la maladie de Kienbock.
Ce test consiste à injecter dans le corps du patient un produit radioactif qui va se fixer sur le squelette. Ensuite, le patient sera placé sous une caméra spéciale qui prend des photos du squelette.
Ces images aideront le médecin à évaluer le métabolisme osseux et à déterminer si les os sont endommagés. Ce test est généralement sûr et ne provoque pas d’effets secondaires. Cependant, certains patients peuvent ressentir une légère gêne ou une douleur pendant le processus d’injection.
Maladie de Kienbock : Que faire ?
Une fois le diagnostic posé, l’étape suivante consiste à commencer le traitement. Votre médecin vous recommandera probablement divers traitements pour soulager vos symptômes et améliorer le flux sanguin vers l’os lunaire.
Le traitement de la maladie de Kienbock dépend de la gravité de l’affection et des symptômes présents. Dans certains cas, comme lorsque la maladie en est à ses premiers stades, des mesures conservatrices peuvent suffire.
Ces mesures peuvent inclure le repos, un arrêt de travail, la glace et l’élévation de la main affectée. L’utilisation de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l’ibuprofène, peut également être recommandée pour aider à réduire la douleur et l’inflammation.
Si les mesures conservatrices ne sont pas efficaces, ou si la maladie progresse, des options de traitement plus agressives peuvent être nécessaires.
Ces options peuvent inclure la chirurgie ou le l’utilisation de traitements injectables.
La chirurgie est généralement réservée aux patients qui présentent des symptômes graves ou qui n’ont pas répondu aux autres options thérapeutiques.
Des traitements injectables, tels que les corticostéroïdes, peuvent être utilisés pour aider à réduire la douleur et l’inflammation.
Références
https://www.em-consulte.com/article/1335518/l-apport-de-l-irm-dans-la-maladie-de-kienbock-stad
http://institutmain.fr/pathologies/poignet/la-maladie-de-kienbock