Les examens d’imageries sont des examens de référence dans le diagnostic des pathologies de l’épaule comme le conflit sous-acromial. Mais pourquoi ? Quels sont leurs réels intérêts dans cette étape de la prise en charge ? Vous allez les découvrir dans cet article.
Rappel sur le conflit sous-acromial
Le conflit sous-acromial (encore appelé syndrome d’accrochage) est une affection de l’épaule qui se caractérise par une blessure ou un rétrécissement de l’espace sous-acromial. C’est la région qui se situe entre la partie supérieure de l’humérus et la face intérieure de l’acromion (partie de l’omoplate).
Elle peut se développer dans un contexte sportif, professionnel, etc.

Lorsque l’espace sous-acromial diminue, les tendons de la coiffe des rotateurs vont frotter avec l’acromion. C’est ce qui entraine la douleur au niveau de l’épaule.
Pour en savoir plus sur le conflit sous-acromial et son traitement (incluant des exercices), cliquez ici.
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Les examens d’imageries médicales pour poser le diagnostic du conflit sous-acromial
Le diagnostic du conflit sous-acromial s’appuie en général sur des examens cliniques et sur des examens d’imageries médicales.
Les douleurs qui se déclenchent lors d’une manœuvre spécifique de l’épaule prouvent d’une part la présence du conflit sous-acromial. Mais pour compléter et confirmer le diagnostic, le professionnel de santé procède à des examens d’imageries médicales.
Les examens d’imageries sont souvent considérés comme examen de référence dans le diagnostic des pathologies de l’épaule, y compris le conflit sous-acromial.
La radiographie, l’IRM, l’échographie et l’arthroscanner sont les examens d’imageries médicales utiles au diagnostic du conflit sous-acromial. Ces examens donnent suffisamment d’informations sur les blessures. Ils permettent ainsi de confirmer le diagnostic.
La radiographie
La radiographie permet d’évaluer les défauts de l’articulation et l’état osseux, notamment la formation d’un bec osseux au niveau de l’acromion. Cette formation osseuse prouve le rétrécissement de l’espace sous-acromial. Toutefois, la radiographie ne montre pas l’état des tendons.

L’IRM pour confirmer le diagnostic du conflit sous-acromial
L’IRM met en évidence l’état des tissus mous, voire l’état du muscle qui se rattache au tendon. L’IRM dévoile aussi la présence du bec acromial.
L’échographie
L’échographie permet l’évaluation dynamique du conflit sous-acromial. L’image échographique donne une idée de l’état de la coiffe des rotateurs.

L’arthroscanner aide dans le diagnostic du conflit sous-acromial
L’arthroscanner donne des informations sur les tendons de la coiffe des rotateurs et l’état de tissus d’articulation.
En conclusion, nous pouvons dire que les imageries médicales occupent une place importante dans le diagnostic du conflit sous-acromial. En plus de confirmer la présence de l’affection, ces examens aident également à trouver les causes exactes de ce trouble d’épaule. Ils constituent un élément clé dans la prise en charge du conflit sous-acromial.
Ressources
Conflit sous-acromial : arrêt de travail (maladie professionnelle ?)
Conflit sous-acromial et musculation : Conseil du kiné