La capsulite de l’épaule est caractérisée par une épaule plus ou moins douloureuse, parfois associée à une raideur et une perte de mobilité. Bien que le diagnostic est souvent clinique, l’IRM est un outil souvent utile dans le cas de cette maladie. Capsulite de l’épaule et IRM, on va parler du diagnostic dans cet article.
Zoom sur la capsulite de l’épaule
La capsulite de l’épaule aussi appelée capsulite rétractile est une affection évolutive de l’épaule. Elle correspond à une inflammation et un rétrécissement de la capsule articulaire de l’épaule.

La capsule est un ensemble de ligaments qui recouvre les articulations de l’épaule et les relie entre elles. Elle renferme un liquide biologique « synovie », ce qui lui permet de lubrifier l’articulation.
Lorsque cette capsule se rétracte, l’articulation s’enflamme et l’épaule devient raide, on parle alors de la capsulite de l’épaule.
Cette affection apparaît souvent sans cause connue, toutefois, elle peut se développer suite à un évènement traumatique ou psychique.
La manifestation de cette affection évolue en 3 phases.
- Une douleur intense permanente marque sa première phase.
- La raideur associée à une douleur moins intense ainsi que la réduction de la mobilité de l’épaule se manifeste en deuxième phase.
- La dernière phase est caractérisée par la disparition progressive de la douleur, la raideur et la perte de mobilité.
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Le diagnostic de la capsulite de l’épaule : IRM
Le diagnostic de la capsulite de l’épaule est généralement posé suite à des examens cliniques, voire de l’interrogation. Il y a également les examens physiques au cours desquels le médecin constate la diminution de l’amplitude de mouvement ainsi que le plaint d’une douleur et d’enraidissement de l’épaule.
Toutefois, les symptomatologies et les observations physiques peuvent être trompeuses. Des examens approfondis sont ainsi essentiels pour éviter l’erreur de diagnostic surtout si les résultats d’examens cliniques sont douteux ou que la capsulite est compliquée.
Dans ce cadre, l’examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un examen de référence. Il est le plus performant. Il permet à la fois de confirmer le diagnostic de la capsulite rétractile, mais également d’écarter les diagnostics différentiels (rupture de la coiffe des rotateurs, tendinite, arthrite…).
L’IRM met en évidence l’atteinte capsulaire. Cette dernière varie selon la phase de la capsulite rétractile. Elle se confirme surtout par un rehaussement capsulosynovial glénohuméral sous injection de gadolinium.

Les anomalies de signal non spécifique de la moelle osseuse de la tête d’humérus ou de la graisse adjacente sont également des signes de la capsulite.
La présence d’un épaississement fibreux (ligament coracohuméral) quant à elle prouve l’existence d’une capsulite rétractile plus évoluée.
À part l’IRM, d’autres examens paracliniques plus particulièrement la radiographie et la scintigraphie peuvent être utiles au diagnostic de la capsulite rétractile. Ces examens permettent d’éliminer les autres pathologies ayant des symptômes semblables à la capsulite de l’épaule.
Ressources
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